Cinq sites


Sites en Français :

L'auteur de l'ouvrage intitulé Le décor au cinéma, Jean-Pierre Berthomé, est également l'auteur en 2006 d'une page internet consacrée aux décorateurs de la Nouvelle Vague. Même si les réalisateurs de cette nouvelle génération favorisent dans un premier temps les situations en extérieurs réels, ils ne se désintéressent pas pour autant des décors. Ils font appel, de façon paradoxale, à des décorateurs qui ont une expérience de décors en studio, qui se sont entrainés en tant qu'assistants de décorateurs chevronnés et qui ont, pour certains, étudié à l'IDHEC. Berthomé revient notamment sur les travaux de Jean André, François de Lamothe, Jacques Saulnier, Bernard Evein, Willy Holt, Pierre Guffroy et Théo Meurisse.
Page consultée le 08 mai sur bifi.fr (site qui est régulièrement mis à jour). Institution garante : la Cinémathèque française.
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Bamchade Pourvali, avec une page internet rédigée en juin 2006, établit les grandes lignes de la carrière de Godard. Il revient bien sûr sur ses débuts en tant que critique puis en tant que jeune réalisateur. Le rédacteur décrit ensuite « les années Karina » et les essais de fictions du cinéaste (avec Masculin féminin, Deux ou trois choses que je sais d'elle ou Week-end). Lors des années 1970, Godard mêle militantisme et expérimentations liées à la vidéo dans une réflexion sur l'image et le son. Puis, à partir de 1979, avec Sauve qui peut (la vie), il revient au cinéma de fiction. Pourvali présente ensuite les Histoire(s) du cinéma qui occupèrent le cinéaste de 1988 à 1998. Enfin, il explique que la réflexion historique, qui traverse ses films des années 1990, offre à l'œuvre de Godard une perspective nouvelle. Il termine par l'interrogation : « Un ''style Godard'' ? » et analyse les effets de ruptures, collages et montages ainsi que la forme et la fonction du récit chez Godard.
Page consultée le 08 mai sur centrepompidou.fr (site qui est régulièrement mis à jour). Institution garante : le Centre Georges Pompidou.
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Le site du Monde diplomatique propose de lire en ligne l'article « A-t-on le droit de critiquer la Nouvelle Vague ? » de février 2009, rédigé par Philippe Person. Celui-ci reproche à la Nouvelle Vague, mouvement de liberté et de jeunesse à son époque, d'être un carcan pour les nouveaux réalisateurs qui, s'ils ne délivrent pas des œuvres cinématographiques correspondant aux impératifs mis en place par les critiques des Cahiers période jaune, risquent d'être attaqués par la critique de revues comme Les Cahiers du Cinéma, Télérama, Le Monde, Libération ou encore Les Inrockuptibles. Selon l'auteur de l'article, le courant qui ouvrait des horizons aux multiples possibilités à la fin des années 1950 et au début des années 1960 est aujourd'hui une sorte d'ombre qui ferme les portes à beaucoup de personnes. Il est nécessaire, pour lui, de dépasser cela et de se permettre la critique de la Nouvelle Vague, comme Truffaut qui s'est autorisé dès 1954 à attaquer violemment le cinéma de la Qualité.
Page consultée le 08 mai sur monde-diplomatique.fr (site qui est quotidiennement mis à jour). Institution garante : Le Monde diplomatique.
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Sites en Anglais :
Michelle Strozykowski est l'auteure, en 2008, d'une page internet consacrée à la Nouvelle Vague. Elle revient dans une première partie sur la rupture qu'opèrent les jeunes cinéastes avec le cinéma français traditionnel. Elle caractérise ensuite A bout de souffle de film réaliste puis souligne l'influence hollywoodienne qu'ont subi notamment Chabrol via Hitchcock et Godard via Bogart. La rédactrice rappelle ensuite les innovations techniques des films Nouvelle Vague, particulièrement par l'improvisation et l'utilisation de nouvelles techniques. Elle termine par une mise en perspective du mouvement en décrivant l'influence qu'il a encore de nos jours, puisque les œuvres de Martin Scorsese, Francis Ford Coppola, Robert Altman, Quentin Tarantino ou Jean-Pierre Jeunet en sont les héritières directes.
Page consultée le 08 mai 2011 sur suite101.com (site qui est quotidiennement mis à jour). Institution garante : Suite101.
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En 2009, Amber McNett rédige une page intitulée : « The politics of the French New Wave ». Elle se s'intéresse pas ici à la Politique des Auteurs que prônent les jeunes critiques des Cahiers mais à leurs positionnements politiques, à travers leurs films comme à travers leur vie. La Nouvelle Vague se développe au cours des années 1960, décennie de changements politiques et sociaux profonds. Ce mouvement, à la fois par ses réalisateurs et par son organe critique (Les Cahiers du Cinéma) suit les évolutions politiques et sociales des décennies suivantes : au départ plutôt axés à droite, Chabrol, Truffaut, Godard et les autres se tourneront vers la gauche idéologique à partir du milieu des années 1960. Les films ne peuvent se ranger « à droite » ou « à gauche » ; ils témoignent en fait d'une réalité plus complexe puisqu'il s'agit de témoigner d'existences uniques et paradoxales.
Page consultée le 08 mai 2011 sur newwavefilm.com (site qui est régulièrement mis à jour). Institution garante : Newwavefilm.
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